Les vérifications mécaniques à faire avant chaque contrôle technique

Lorsque la date du contrôle technique approche, il est crucial de préparer rigoureusement son véhicule pour éviter toute contre-visite qui pourrait engendrer des réparations coûteuses. La règlementation actuelle impose 136 points de contrôle à respecter, couvrant de nombreux aspects mecaniques et de sécurité. Cet examen est aussi bien valable pour des marques grand public comme Renault, Peugeot, Citroën, Volkswagen, Ford, Toyota, Nissan que pour des constructeurs haut de gamme comme BMW, Mercedes-Benz ou Audi.

Les vérifications essentielles du moteur et des fluides avant le contrôle technique

Le bon fonctionnement du moteur dépend principalement d’un entretien régulier, notamment du niveau et de la qualité de l’huile moteur. Un mauvais entretien peut causer une usure accélérée et des dysfonctionnements. Avant le jour J, il est indispensable de :

• Contrôler le niveau d’huile moteur en utilisant la jauge dédiée, avec la voiture stationnée sur une surface plane.
• Vérifier le liquide de frein pour s’assurer qu’il est au bon niveau et exempt d’impuretés.
• Examiner le liquide de refroidissement, ainsi que l’absence de fuites visibles dans le circuit.
• Compléter le réservoir de liquide lave-glace et tester le fonctionnement des gicleurs.

En cas d’anomalie persistante, notamment de fuite ou de baisse rapide du niveau d’huile, un diagnostic approfondi est recommandé, pouvant être effectué par un atelier spécialisé comme ceux listés sur Autoprestige. La surveillance de ces éléments est primordiale pour la fiabilité du moteur et le passage du contrôle technique.

Inspection des freins et de la direction pour garantir la sécurité

L’état des plaquettes de frein joue un rôle central dans la réussite du contrôle technique. Le contrôle porte sur :

• L’épaisseur des garnitures, qui doit être d’au moins 3 mm.
• L’absence d’encrassement ou de présence d’huile qui compromettrait leur efficacité.
• La détection du bruit au freinage, souvent révélateur d’un problème mécanique.

La direction doit également être examinée via la technique du ripage pour détecter un éventuel jeu excessif, susceptible de provoquer une instability en conduite. Le parallélisme des roues doit être vérifié, particulièrement chez les véhicules de marques comme Ford, Peugeot ou Toyota dont la géométrie est sensible à cet élément.

• Mesurer le jeu dans la direction et corriger si nécessaire.
• Effectuer un contrôle du parallélisme afin d’éviter une usure prématurée des pneus.

Un problème de jeu dans la direction entraine non seulement un risque pour la sécurité mais peut aussi conduire à une contre-visite.

Contrôle de l’échappement et de l’éclairage : des points clés du contrôle technique

La ligne d’échappement est scrutée sous plusieurs aspects :

• Contrôle des émissions de CO2 et du taux lambda dans les gaz rejetés.
• Observation de la couleur des fumées.
• Inspection de la ligne pour déceler tout perçage ou fuite.
• Évaluation du bruit du pot d’échappement.
• Vérification des points de fixation du système d’échappement.

Cela concerne toutes les voitures, des standards Volkswagen ou Nissan aux modèles plus puissants de BMW ou Audi, où un contrôle défaillant peut vite compromettre le passage.

Quant au système d’éclairage, c’est un élément crucial pour la sécurité, qui sera examiné sur la totalité des véhicules :

• Fonctionnement de tous les feux (phares, stop, clignotants, feux de détresse).
• Qualité de l’éclairage, avec un faisceau correctement orienté et adapté.
• Propreté et état des optiques, avec remplacement en cas d’opacité.
• Remplacement des ampoules défectueuses.

En cas de dysfonctionnement sur ce point, la contre-visite est quasi systématique.

État des pneus et sièges : conformité et sécurité au rendez-vous

Les pneus doivent être conformes : même type sur l’essieu, avec une profondeur minimale des rainures à 1,6 mm, et sans déformations ni défauts apparent. Le contrôle s’assure aussi du bon gonflage selon les préconisations constructeur, qu’il s’agisse d’une Renault, Citroën, Mercedes-Benz ou autre.

Pour les sièges, ceux indiqués sur la carte grise doivent être présents, correctement fixés et réglables. Toute absence perturbant la conformité est interprétée comme une faute pouvant entraîner une contre-visite.

• Contrôle rigoureux des pneus : pression, usure, homologie sur chaque essieu.
• Vérification de la présence et fixation des sièges inscrits à l’immatriculation.
• Examen de la bonne fonctionnalité des dispositifs de sécurité liés aux sièges.

Entretien régulier : la clé pour passer le contrôle technique sans souci

Changer régulièrement les huiles moteur et les filtres, surveiller la batterie, et maintenir la propreté générale du véhicule sont autant d’éléments qui facilitent le passage du contrôle technique. Quelques conseils méthodiques :

• Respecter les périodicités d’entretien mentionnées dans le carnet d’entretien.
• Effectuer un contrôle visuel extensif environ deux semaines avant le rendez-vous.
• Nettoyer l’intérieur et l’extérieur pour permettre au contrôleur d’inspecter plus facilement.
• Vérifier la présence à bord des équipements obligatoires : triangle, gilet réfléchissant, trousse de secours.
• S’adresser à un professionnel pour les diagnostiques moteurs et réparations délicates, comme ceux proposés sur Autoprestige.

Une bonne préparation réduit au maximum les risques d’échec et garantit une sécurité optimale en circulation.

FAQ – questions fréquentes sur les vérifications pré-contrôle technique

• Quand commencer la préparation du véhicule ? Deux semaines avant la date prévue pour disposer d’un délai suffisant pour les réparations.
• Quels documents prévoir ? La carte grise, le procès-verbal du dernier contrôle technique et les justificatifs de réparations éventuelles.
• Est-ce qu’une simple inspection visuelle des pneus suffit ? Non ; la profondeur des sculptures doit être mesurée avec précision et l’état général évalué.
• Comment vérifier le bon fonctionnement de l’éclairage ? Tester tous les feux, vérifier leur propreté et la bonne orientation des phares.
• Que faire en cas d’échec au contrôle ? Procéder aux réparations dans le délai imparti puis retourner pour une contre-visite.